A "de passage" 2
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Philippe de BellescizeA "de passage"
Bonjour,
en référence à cette discussion : http://www.forum2.math.ulg.ac.be/viewthread.html?SESSID=6307b1e5043dc956f3934056f306bd94&id=13591
« La relativité de la simultanéité au niveau physique (1) et l'univers-bloc sont les conséquences métaphysiques du postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière. »
« Mon objection, par rapport à la relativité restreinte, n'est pas purement philosophique. En effet elle souligne un problème de logique lié au cadre conceptuel implicite de la relativité. Si le principe de relativité de la simultanéité au niveau physique (1) est bien impliqué, par le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière, alors on a un problème de logique (2). »
Vous n'admettez pas ma réponse (3), en ce qui concerne ce problème de logique, car vous vous restreignez à la vision de la causalité de la relativité qui est trop limitée, et j'ai déjà répondu sur ce point :
« En fait la RR est compatible avec l'analyse causale, qui a été définie en fonction de la particularité de son approche, ce qui est un peu normal et ne démontre rien - rapport entre l'antécédent et le conséquent fonction du cône de lumière. Mais, comme je l'ai déjà expliqué, pour qu'il y ait un rapport entre l'antécédent et le conséquent, il faut qu'une réalité se comporte de telle ou telle manière. D'où une définition plus large de la causalité : la causalité c'est ce qui rend compte de l'existence des corps de leur structure et de leur comportement. »
Et, si on prend en compte l'existence des corps, l'objection de la navette et du missile souligne bien une contradiction (3) :
« Le principe de relativité au niveau physique (1) impliqué par l'invariance de c, avec l'objection de la navette et du missile, rentre en contradiction avec lui-même, car il amène à affirmer que ce qui a existé vis-à-vis de la navette spatiale (le missile) n'a par la suite pas encore existé. Le fait que l'on soit dans un intervalle de genre espace n'enlève rien à la valeur ce constat (4). En effet, si la relativité de la simultanéité au niveau physique est bien impliquée par le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière, cela a pour conséquence qu'il faut prendre en compte l'existence des corps, même dans un intervalle de genre espace, en fonction de ce qui est montré sur le diagramme d'espace-temps - et c'est là que l'on arrive à une contradiction (3). »
Note 1: https://www.leprincipemoteurdelunivers.com/pages/experience-train-einstein.html
Note 2 : Problème de logique => voir prochain message
Note 3 : voir 3 ème , 4 ème et 5 ème messages de cette discussion:
https://www.leprincipemoteurdelunivers.com/forum/discussions-generales/reponse-a-de-passage.html
Note 4: « On part d’une chronologie supposée, en ce qui concerne des événements séparés par un intervalle de genre lumière, ce qui a des implications, par répercussion, sur une chronologie supposée en ce qui concerne des événements séparés par un intervalle de genre espace. En effet, si la distance de la source lumineuse et la vitesse du rayon lumineux sont considérées comme connues, à l’instant d’arrivée du rayon lumineux (intervalle entre l’événement émission du rayon lumineux et l’événement réception du rayon lumineux, par définition, de genre lumière), on peut dire à quel instant il a été émis, pour cet observateur, dans son passé (intervalle entre l’événement émission du rayon lumineux et l’observateur en réception, à cet instant-là, de genre espace). Donc, en se servant d’une chronologie supposée pour des événements séparés par un intervalle de genre lumière, par reconstruction, on arrive à une chronologie supposée pour des événements séparés par un intervalle de genre espace. C’est d’ailleurs pour cela qu’Einstein a affirmé, dans son expérience de pensée du train, qu’il y avait une relativité de la simultanéité en ce qui concerne les émissions des rayons lumineux. » « Paradoxe sur l'invariance de la vitesse de la lumière » Pages 21-22
Cordialement
Philippe de Bellescize -
Philippe de Bellescize« Commentaire critique du raisonnement par Gilles Plante, docteur en philosophie spécialisé en critique :
Les propositions a, b, et c sont les prémisses d'un syllogisme conditionnel de figure tollendo-tollens dont la conclusion se trouve à d et e.
Exemple d'un syllogisme conditionnel de figure tollendo-tollens employant le même mode que celui qui est employé :
Si A, alors B
Or, non B.
Donc : non A.
Exposition du syllogisme conditionnel de figure tollendo-tollens :
Si « invariance au niveau physique de la vitesse de la lumière »,
alors « principe de relativité de la simultanéité au niveau physique ».
Or, non « principe de relativité de la simultanéité au niveau physique, avec l'objection de la navette et du missile ».
Donc, non « invariance au niveau physique de la vitesse de la lumière ».
C'est « ce qui [vous] permet de dire » :
d) qu'il y a forcément un instant présent pour l'Univers ;
e) que la vitesse de la lumière ne peut pas être physiquement invariante dans tous les cas de figure par rapport aux différents référentiels inertiels, ce qui pourra probablement être mesuré un jour.
Je m'en tiens à la seule forme de vos propositions, parce que je manque de familiarité avec leur contenu. »
« Paradoxe sur l'invariance de la vitesse de la lumière » pages 33 - 34
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