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Réponse à une question sur Youtube

  • Philippe de Bellescize
    Philippe de Bellescize

    le 18/04/2018 à 08:34

    Bonjour,

    Le postulat conceptuel, permettant de donner une ligne d'interprétation pour la physique, peut être aussi bien découvert par la philosophie que par la physique, car il y a différentes manières d'y arriver. J'ai tenté de poser un tel postulat conceptuel dans mon premier livre "A la recherche de la théorie de l'Univers" il y a plus de 25 ans (ce livre n'a pas été présenté à l'édition, il a été publié à compte d'auteur en petit nombre, une partie des livres c'est d'ailleurs perdu). Je reprends ce postulat dans mon second livre "Fondements conceptuels et théorie", qui est une reprise d'une partie du premier livre légèrement reformulée. Ces deux premiers livres représentent surtout une piste de travail, car formellement ils ne sont pas suffisamment élaborés. J'ai d'ailleurs poursuivi ce travail dans deux autres livres . Je pense globalement la même chose aujourd'hui en ce qui concerne le postulat conceptuel, bien que certains aspects se sont clarifiés - nature du principe moteur et nature des constituants - par contre je n'avais pas vu à l'époque qu'il fallait sortir de la conception du temps de la relativité restreinte. Mais, pour que les scientifiques puissent arriver à un tel postulat conceptuel, il faut qu'ils sortent d'une approche purement opérationnelle, en se posant des questions en termes métaphysiques. Les scientifiques sont nécessairement liés à une approche opérationnelle des choses, mais ils ne doivent pas se limiter à une telle approche, afin de ne pas faire certaines confusions.

    On trouve dans le figaro un article sur Lee Smolin, où Carlo Rovelli dit qu'ils ont pu échanger à partir de 1980, et c'est au milieu de 1990 qu'ils ont compris qu'il fallait poser l'idée de quanta d'espace. Or, ce qui est pour moi intéressant, c'est que je suis à peu près arrivé à la même conclusion dans mon premier livre publié en septembre 1990, mais en procédant de manière philosophique. Je montre, dans ce premier livre, que le principe moteur du monde physique ne peut agir que de manière immanente et par interrelation, et comme on ne peut pas remonter à l'infini dans l'ordre des causes, cela va impliquer des particules en relation pour former l'espace (quanta d'espace). Une conception relationnelle de l'espace n'est pas réellement compatible avec la conception du temps de la relativité restreinte. C'est même, à mon avis, quand la physique comprendra qu'il y a un instant présent pour l'Univers, qu'elle arrivera à une conception relationnelle de l'espace-temps. La conception de l'espace-temps de la relativité générale n'est pas complètement relationnelle, l'espace-temps me semblant être encore un contenant, car ce n'est pas la relation entre les corps qui est cause du mouvement.

    D'après ce que j'ai pu comprendre mon positionnement rejoint plus celui de Lee Smolin, je viens de recevoir deux de ses livres. Il faut aussi découvrir ce qu'une approche relationnelle de l'espace va impliquer d'un point de vue philosophique. Dans une conception relationnelle de l'espace, c'est la relation actuelle entre les corps qui est cause du mouvement, ce qui change l'approche de la masse, de l'inertie, de l'impulsion et du temps. Comme la matière, par elle-même, ne peut agir que par contact, si un autre type de relation est nécessaire, cela implique de poser un autre principe que "la matière quantifiée", d’où l'idée d'un principe moteur agissant de manière immanente et par interrelation, selon la détermination des éléments (ce qui a diverses répercutions d'un point de vue théologique, nous sommes peut être arrivés à la croisée des chemins). C'est la voie de démonstration que j'utilise dans mon troisième livre "le principe Moteur de L'Univers et l'Espace-Temps" (cela réclamerait plus d'explications). Ce livre est parfois un peu brouillon, surtout pour le chapitre 12, car j'avais des problèmes de santé importants à l'époque. Il faudrait que toutes ces réflexions soient reprises d'une manière plus parfaite que je n'ai pu le faire.

    Mon dernier livre "Et si Einstein s'était trompé sur un point capital dans son analyse aboutissant à la relativité restreinte" traite d'un sujet plus restreint, mais il est formellement plus précis.

    La lettre circulaire écrite après la publication de ce livre est bonne poursuite de ce sujet: http://www.leprincipemoteurdelunivers.com/pages/lettre-circulaire-du.html

    Texte à lire en parallèle (l'erreur d'interprétation d'Einstein): http://www.leprincipemoteurdelunivers.com/pages/experience-train-einstein.html

    Bien cordialement
    Philippe de Bellescize
  • Philippe de Bellescize
    Philippe de Bellescize

    le 18/04/2018 à 08:36

    Pour avancer on a besoin d'échanger, c'est aussi cela une conception relationnelle, et en échangeant chacun apporte sa pierre (il s'agit de manifester le tiers caché, ce qui est un vaste sujet). Et, pour répondre à Tabouret Nathalie, je pense que les textes que je viens de citer font la démonstration que c'est Einstein qui était dans l'erreur, bien sûr il faudrait que cette démonstration soit reprise de manière plus précise par le monde scientifique. C'est important car il s'agit d'un changement de paradigme pour la physique. Je ne sais pas si Lee Smolin à fait cette démonstration de manière complète, car je n'ai pas encore lu ses livres, mais je crois qu'il a vu qu'il fallait sortir de l'idée de relativité de la simultanéité au niveau physique, et de l'idée associée d'Univers-bloc. Le point de vue de la physique et celui de la philosophie sont complémentaires. J'espère que le monde scientifique va finir par réagir au vu de cette démonstration, et l'étayer de manière plus parfaite si nécessaire. J'ai envoyé, il y a deux jours, un message à Lee Smolin avec la traduction de la lettre circulaire et du texte l'erreur d'interprétation d'Einstein, qui sont maintenant sur mon site en anglais. Il est, de mon point de vue, absolument certain que la physique doit changer de paradigme en ce qui concerne sa conception du temps, c'est la condition nécessaire pour arriver à une théorie générale de l'Univers. Pour ce qui concerne l'analyse à partir des quatre causes c'est un sujet qu'il est important de creuser. Le postulat conceptuel, permettant l'unité conceptuelle de la physique, doit, selon moi, tenir compte de cette analyse.

    Cordialement
    Philippe de Bellescize

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