Questions posées à un journaliste scientifique qui conteste la validité de ma démonstration

Bonjour,

Dans votre dernier message vous restez dans l'interprétation standard de la relativité, c'est à dire dans le cadre que les partisans de la relativité se sont crées pour justifier leur positionnement, pas étonnant à partir de là que vous ne voyez plus le problème que je signale. D'ailleurs c'est sans doute la raison pour laquelle les scientifiques, depuis plus de cent ans, en sont restés sur ce sujet au même point. Vous aviez précédemment évoqué très justement une erreur d'ordre épistémologique, et je vous avais répondu que l'erreur n'était pas de mon coté mais du coté de la relativité, à partir de là je vous ai transmis différents textes pour vous expliquer pourquoi. Manifestement vous n'avez pas pour l'instant compris, intégré ou reconnu, la valeur démonstrative de ces différents textes: 

Objection clé concernant mon approche 

"Aucun ordre objectif n’existe entre deux événements de genre espace ; seul le référentiel en détermine la chronologie apparente."

Cette phrase illustre la manière dont la relativité traite l’existence des événements dans un diagramme d’espace-temps. Mais dès lors qu’on leur accorde une réalité physique, des contradictions surgissent dès qu’un observateur change de référentiel — comme le montre l’objection de la navette et du missile. Ce problème est souvent écarté au nom de la causalité relativiste, elle-même fondée sur l’hypothèse de l’invariance de la lumière. On justifie ainsi la théorie… par ses propres postulats. Le présent échange vise à interroger cette logique circulaire.

 

Vous pouvez comprendre, à la lumière de l’étendue de notre discussion, combien il était difficile de traiter un tel sujet dans le cadre restreint d’un article pour une revue à comité de lecture. N’étant pas scientifique, j’essaie progressivement de comprendre pourquoi une faille de raisonnement, qui me paraît évidente depuis ma propre perspective, est ignorée par la communauté scientifique. Celle-ci semble partir du principe suivant : puisque le postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière est vrai, il ne peut en découler aucune contradiction. Autrement dit, on construit un cadre interprétatif qui verrouille toute remise en question, et dans lequel les éventuelles difficultés sont absorbées plutôt qu’examinées.
 

L’argument causal invoqué repose tout entier sur le postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière — précisément ce que je mets en question. Il s’agit donc d’un raisonnement circulaire : vous justifiez une conséquence du cadre relativiste à l’aide d’une notion de causalité qui n’existe qu’à l’intérieur de ce même cadre. Car ici, la causalité n’est pas une donnée universelle, mais une construction géométrique fondée sur le cône de lumière, lui-même issu de l’hypothèse que c est constante. Affirmer qu’il n’y a pas de paradoxe « parce que les événements ne sont pas causalement liés » revient alors à dire qu’il n’y a pas de paradoxe… parce que la théorie interdit qu’il y en ait un. Ce type de justification ne répond pas à une possible remise en cause de la cohérence interne du cadre, ce qui est précisément l’objet de ma démarche.

Par ailleurs, comme je vous l’ai déjà écrit (voir les extraits 2, 3 et 5 de mes réponses qui suivent), c’est à partir d’une chronologie supposée pour des événements séparés par un intervalle de genre lumière que l’on reconstruit une chronologie supposée pour des événements de genre espace. Cela montre bien que cette chronologie est dérivée du 
postulat — celui de l’invariance de c dans un aller simple. Dire ensuite que cette chronologie « ne correspond à rien » revient à adopter implicitement une lecture strictement conventionnaliste de la simultanéité. Mais dans ce cas, il faut en tirer toutes les conséquences : notamment renoncer au postulat d’invariance de la vitesse de la lumière dans son sens physique premier.

Enfin, comme vous le savez, c’est la relativité de la simultanéité, induite par ce postulat, qui permet d’affirmer que deux événements de genre espace peuvent apparaître dans un ordre différent selon les référentiels. Mais si l’on donne à cette relativité un statut physique réel, elle devient logiquement problématique dès qu’un même observateur change de référentiel et se retrouve à tenir deux affirmations incompatibles sur un même événement — comme le montre précisément l’objection de la navette et du missile. En somme, la posture des partisans de la relativité revient à éluder la difficulté conceptuelle, plutôt qu’à l’affronter. Je vous renvoie donc aux passages exposés ci-dessous, dans lesquels ces points sont développés de manière détaillée.

 

1 - Expérience de pensée et approche opérationnelle

Une lecture strictement opérationnelle de la relativité restreinte ne prendra pas en compte l'objection de la navette et du missile. Mais mon raisonnement poursuit un tout autre objectif : tester, par une expérience de pensée, la cohérence conceptuelle de la relativité de la simultanéité lorsqu’on lui accorde une réalité physique. En effet, si l’on tient pour vrai le postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière, alors chaque ligne de simultanéité doit correspondre à une réalité effective — et non à un simple artefact de calcul. C’est précisément à ce niveau que l’objection intervient : elle montre qu’un même observateur, changeant de référentiel par accélération, peut être amené, à un même instant, à affirmer deux propositions contradictoires concernant un même événement (par exemple : « le missile est déjà lancé » / « le missile n’est pas encore lancé »). Ce paradoxe ne peut pas être écarté en invoquant la simple équivalence des référentiels, car il ne s’agit pas ici de deux observateurs distincts, mais d’un seul et même observateur qui conserve la mémoire de ses affirmations antérieures dans le référentiel précédent. L’enjeu n’est donc pas la validité du formalisme mathématique de la relativité, mais la cohérence logique de son interprétation physique, dès lors qu’on l’applique à tous les cas de figure — en particulier lorsqu’on s’interroge sur ce que la navette doit considérer être la trajectoire du missile pendant qu'elle accélère.

D'accord – pas d'accord ?

2 - « ... ce n’est pas parce que, d’un point de vue opérationnel, on ne peut pas savoir si deux événements distants sont simultanés, que la simultanéité entre eux ne peut pas exister. Avoir une vitesse, c’est passer d’un point à un autre en un certain temps, et, pour que le rayon lumineux puisse parcourir une distance par rapport à tel observateur, il faut bien qu’il soit à tel instant à telle distance de celui-ci. Quand le rayon lumineux était à telle distance, l’horloge de l’observateur marquait telle heure. Il y a simultanéité entre les deux événements, même s’il est difficile de le savoir, à la réception du rayon lumineux, de manière précise. »

D'accord – pas d'accord ?

3 - « On part d’une chronologie supposée, en ce qui concerne des événements séparés par un intervalle de genre lumière, ce qui a des implications, par répercussion, sur une chronologie supposée en ce qui concerne des événements séparés par un intervalle de genre espace. En effet, si la distance de la source lumineuse et la vitesse du rayon lumineux sont considérées comme connues, à l’instant d’arrivée du rayon lumineux (intervalle entre l’événement émission du rayon lumineux et l’événement réception du rayon lumineux, par définition, de genre lumière), on peut dire à quel instant il a été émis, pour cet observateur, dans son passé (intervalle entre l’événement émission du rayon lumineux et l’observateur en réception, à cet instant-là, de genre espace). Donc, en se servant d’une chronologie supposée pour des événements séparés par un intervalle de genre lumière, par reconstruction, on arrive à une chronologie supposée pour des événements séparés par un intervalle de genre espace. C’est d’ailleurs pour cela qu’Einstein a affirmé, dans son expérience de pensée du train, qu’il y avait une relativité de la simultanéité en ce qui concerne les émissions des rayons lumineux. »

« L’expérience de pensée de la navette et du missile prolonge celle du train, qui elle-même découle du postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière. Ce postulat implique la relativité de la simultanéité, mais cette dernière n’est pas vérifiable opérationnellement. Cela montre la distinction essentielle entre ce qu’une expérience de pensée peut démontrer logiquement, et ce qui est accessible expérimentalement. »

D'accord – pas d'accord ?

4 - Diagramme d'espace-temps de l'expérience de pensée du train d'Einstein

Texte de l'expérience de pensée du train d'Einstein avec son commentaire critique (cliquer)

Diagramme espace temps experience de pensee du train

 

 

 

 

 

 

 

 

L'axe des abscisses (x) représente une des dimensions spatiales ; l'axe des ordonnées (y) représente le temps.

Le point central du train, où se trouve l'observateur à bord, se déplace de gauche à droite — ce mouvement est représenté par la ligne orange. Le point central de la gare, où se trouve l'observateur au sol, est fixe, au centre du schéma (point de croisement des deux lignes bleues).

La ligne de simultanéité de l'observateur de la gare, à l'instant où les deux observateurs se croisent, est représentée par la ligne bleue horizontale. Celle de l'observateur du train, au même instant de croisement, est représentée par la ligne verte.

À partir de ces deux lignes de simultanéité, on voit que l’événement « émission du rayon lumineux à l’arrière du train sur les voies » est censé avoir lieu, pour l’observateur de la gare, à l'instant précis du croisement, alors qu’il aura lieu plus tard selon l’observateur du train.

De même, l’événement « émission du rayon lumineux à l’avant du train sur les voies » est censé, pour l’observateur de la gare, se produire également à l'instant du croisement, alors que pour l’observateur du train, il a déjà eu lieu avant ce croisement.

Invariance de c et lignes de simultaneiteInvariance de c et lignes de simultanéité (1.16 Mo) (cliquer)

D'accord – pas d'accord ?

5 - « Une fois que l’on a compris, que l’invariance de la vitesse de la lumière implique la relativité de la simultanéité au niveau physique, tout le reste en découle. Il n’existe sans doute qu’une manière de définir ladite relativité : dans l’expérience de pensée du train d’Einstein, les deux rayons lumineux sont émis simultanément pour l’observateur de la gare, mais non pour celui du train (relativité de la simultanéité posée par Einstein).


Pour l’observateur de la gare, les deux rayons lumineux sont émis lorsque les deux observateurs sont à la même distance des deux sources lumineuses (c’est-à-dire quand ils sont l’un en face de l’autre).


Pour l’observateur du train, le rayon lumineux à l’avant du train est émis avant le rayon lumineux à l’arrière du train. Lorsque les deux observateurs sont à la même distance des deux sources lumineuses (c’est-à-dire quand ils sont l’un en face de l’autre), le rayon lumineux à l’avant du train a déjà été émis, au contraire de celui à l’arrière du train, qui le sera quand l’observateur du train se situera un peu plus loin.


Donc, lorsque les deux observateurs sont à la même distance des deux sources lumineuses (quand ils sont l’un en face de l’autre), le rayon lumineux à l’arrière du train est censé exister vis-à-vis de l’observateur de la gare et non vis-à-vis de celui du train (c’est cela la relativité de la simultanéité au niveau physique). Il existera vis-à-vis de l’observateur du train quand ce dernier sera un peu plus loin, voire beaucoup plus loin si les sources lumineuses sont très éloignées. C’est ce qui est impliqué par l’expérience de pensée du train d’Einstein, même si ce n’est pas formulé explicitement. Il suffit de suivre le raisonnement pour le comprendre (passage, de l'idée de relativité de la simultanéité, au principe de relativité de la simultanéité au niveau physique, implicitement impliqué). »

D'accord – pas d'accord ?

6 - « Dans mon commentaire de l'expérience de pensée du train, j’ai mentionné que les deux observateurs étaient « à la même position ». Ce point a été critiqué. Je voulais seulement insister sur le fait, qu’à l'instant où ils se croisent, ils sont tous les deux à égale distance des deux sources lumineuses. En relativité restreinte, on peut représenter un événement ou un observateur (à un instant donné) par un point dans un diagramme d’espace-temps. Dès lors, si les deux observateurs sont représentés ainsi, ils peuvent parfaitement coïncider à un moment précis, même s’ils ont des vitesses différentes. La question de leur position respective ne se pose donc plus à cet instant. Et même s’ils n’étaient pas exactement au même endroit dans une autre direction de l’espace, cela ne changerait rien à la logique de l’expérience, car ce qui compte, c’est qu’ils soient placés de manière symétrique par rapport aux deux sources lumineuses.»

« Quand nous disons que les éclairs A et B sont simultanés par rapport à la voie ferrée nous entendons par là que les rayons issus des points A et B se rencontrent au milieu M de la distance A-B située sur la voie. Mais aux événements A et B correspondent des endroits A et B dans le train. Soit M’ le milieu de la droite A-B du train en marche. Ce point M’ coïncide bien avec le point M à l’instant où se produisent les éclairs (vus du talus)... » Albert Einstein

« Deux observateurs qui se croisent ont bien un événement commun — le point spatio-temporel de leur rencontre — et leurs lignes de simultanéité passent toutes deux par cet événement.»

Triangle argument relativityTriangle argument relativity (769.71 Ko)  (Cliquer) - Réalisé avec l'aide de ChatGPT

Conclusion :

 Le fait de considérer, que les deux observateurs ne sont pas exactement au même point, n'invalide pas mon raisonnement pour deux raisons :

Premièrement, une différence très faible entre les perspectives des deux observateurs ne peut en aucun cas être comparée à la différence ontologique majeure entre l’existence et la non-existence d’un objet sur plusieurs dizaines, voire centaines de mètres (comme dans le cas du missile). Un tel écart spatial est absolument négligeable à l’échelle des phénomènes étudiés et ne suffit pas à invalider le paradoxe, qui porte sur une distance plus importante.

Deuxièmement, il n’est même pas nécessaire de faire intervenir deux observateurs distincts : un seul et même observateur, en changeant de référentiel par une accélération, peut à lui seul faire apparaître des divergences dans les temps propres et les relations de simultanéité. C’est bien la relativité de la simultanéité — et non une simple séparation spatiale minimale entre deux observateurs — qui constitue le fond du problème.

D'accord – pas d'accord ?

7 - « La relativité de la simultanéité, présente dans les diagrammes d’espace-temps et conséquence du postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière, implique, dans certains cas de figure, alors que les deux observateurs se croisent, qu’un même corps existe vis-à-vis d’un observateur et pas vis-à-vis de l’autre. C’est ce que j’appelle le principe de relativité de la simultanéité au niveau physique. À partir de cette constatation, qui n’est d’ailleurs pas la seule possible, on peut remettre en cause, en philosophie réaliste, le principe de causalité de la relativité. En effet, pour la relativité, il y a un rapport causal possible, entre les événements, si l’on se trouve en face d’un intervalle de genre temps ou de genre lumière. Mais, en définitive, ce principe de causalité de la relativité, du fait du postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière, va impliquer le principe de relativité de la simultanéité au niveau physique, où l’existence des corps n’est pas pleinement respectée (.). Or, le principe de causalité peut se définir, en philosophie de la nature, comme ce qui rend compte de l’existence des corps, de leur structure et de leur comportement. En effet, pour qu’il y ait un rapport entre l’antécédent et le conséquent, il faut bien qu’une réalité se comporte de telle ou telle manière. Le principe de causalité, en philosophie réaliste, prend donc en compte l’existence des corps, ce qui, en définitive, n’est pas totalement le cas, pour la raison exposée ci-dessus, avec le principe de causalité de la relativité. »

D'accord – pas d'accord ?

8 - « On retrouve donc une simultanéité supposée, ayant un sens physique et étant fonction du postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière. Ce qui revient à dire, si l’on prend en compte ce qui a déjà été dit précédemment, que la relativité de la simultanéité, dans son sens physique, est bien une conséquence du postulat de l’invariance de la lumière (.). Remettre en cause la relativité de la simultanéité dans son sens physique revient à remettre en cause le postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière. »

D'accord – pas d'accord ?

9 - « En affirmant qu’un corps est en mouvement, par rapport à un observateur, on admet implicitement qu’il existe vis-à-vis de ce dernier même s’il n’a pas encore été perçu par lui. Si l’affirmation initiale est juste, alors le corps en question existe bien vis-à-vis de l’observateur. La relativité de la simultanéité en ce qui concerne l’émission des rayons lumineux, que l’on retrouve dans les diagrammes d’espace-temps, suppose donc une relativité de la simultanéité au niveau physique. Ce qui revient à dire qu’il faut prendre en compte l’existence des corps en fonction de ce que nous montrent les diagrammes d’espace-temps. S’il y a un sophisme dans cette prise de position, il est en fait impliqué par le postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière. En effet, il est dit tantôt implicitement que le corps existe vis-à-vis de l’observateur, car il est censé être en mouvement par rapport à lui, tantôt que le corps n’existe pas pour l’observateur, car il ne peut pas être encore détecté à cet instant par lui (intervalle entre les événements de genre espace). Le verbe « exister » est pris dans deux sens différents, et il faut bien distinguer ces deux aspects pour comprendre que l’invariance de c aboutit au principe de relativité de la simultanéité au niveau physique. »

D'accord – pas d'accord ?

10 - « Validité de cette interprétation du diagramme d'espace-temps :

Il est important de garder à l'esprit le but de l'objection de la navette et du missile : démontrer que la vitesse de la lumière ne peut pas être physiquement invariante lors d'un trajet aller simple entre deux points, dans tous les cas et pour tous les observateurs inertiels (sens 1). On peut également envisager l'invariance de la vitesse de la lumière dans le cas d'un trajet aller-retour (sens 2). Cette distinction doit être soigneusement précisée ; sinon, la discussion risque de porter sur des questions différentes. Pour que la vitesse de la lumière soit physiquement invariante (sens 1), il est nécessaire d'attribuer une signification physique aux lignes de simultanéité en les associant à l'existence de corps en mouvement. Cela revient à reconnaître l'existence des corps telle qu'elle est révélée dans le diagramme d'espace-temps, ce qui justifie une interprétation spécifique du diagramme, directement liée à l'objectif de la démonstration. »

« Comme nous sommes dans un intervalle de genre espace, le pilote de la navette spatiale ne peut pas percevoir l’événement « envoi du missile ». Mais dans l'expérience de pensée nous n'avons pas besoin de savoir si le missile a bien été lancé. Le raisonnement est celui-ci, si le missile à bien été lancé à cet instant, la prise en compte de cet événement avec ce diagramme d'espace-temps nous amène à une contradiction. »

 

D'accord – pas d'accord ?

11 - « La conception du temps de la relativité restreinte, à partir du moment où est posé le principe « de relativité de la simultanéité au niveau physique », conduit à l’idée d’un Univers-bloc où le temps serait déjà écrit. Mais, même en se plaçant dans ce cadre de compréhension, on ne peut pas éliminer le fait, avec l’objection de la navette et du missile, que ce qui a existé pour la navette à un instant de son passé, selon sa ligne de simultanéité, devrait, dans certains cas de figure, n’avoir pas encore existé à un instant de son futur, si l’on regarde sa nouvelle ligne de simultanéité. Ce qui revient à dire que ce qui a existé pour la navette n’aura, par la suite dans le temps de la navette, pas encore existé. Ce qui est impossible. Que cet événement pris en compte au départ existe toujours quelque part dans l’espace-temps ne change rien à cet état de fait. Il est acquis pour la navette, si l’on se place dans le cadre du principe de relativité de la simultanéité au niveau physique, que le missile n’est plus sur sa rampe de lancement, avant que la navette accélère. Avec la conception du temps de la relativité restreinte, on ne veut plus prendre en compte cet aspect des choses, ce qui veut dire que nous sommes en face d’une représentation fictive. »

« On peut déclarer que l’idée d’Univers-bloc (.) est reliée à l’idée de relativité de la simultanéité au niveau physique. En effet, si le rayon lumineux ou la balle de tennis existe déjà vis-à-vis d’un premier observateur, et pas vis-à-vis d’un deuxième, alors que les deux observateurs ont la même position, on se trouve dans un Univers où les deux états coexistent et où le temps du deuxième observateur, en ce qui concerne le rayon lumineux ou la balle de tennis, est déjà écrit. Avec l’Univers-bloc, on devrait avoir un corps qui n’existe pas, du point de vue des trois dimensions, par rapport à un observateur, tout en existant néanmoins dans l’espace-temps. Pour cet observateur, sous quelle forme est-il censé exister dans l’espace-temps ? Ensuite, la continuité de l’existence en trois dimensions de certains corps n’est pas toujours respectée pour un observateur qui accélère. L’idée l’Univers-bloc conduit donc à des absurdités. »

« La relativité restreinte a établi des règles mathématiques qui contournent cette difficulté, ce qui tend à masquer l’incohérence résultant du principe de relativité de la simultanéité au niveau physique. En résumé : la navette, dans l’objection de la navette et du missile, ne doit plus considérer après son accélération la position trois D que le missile occupait avant l’accélération de la navette. Cela revient à établir des règles mathématiques en fonction d’un principe de base, le principe de relativité de la simultanéité au niveau physique, sans regarder tout ce qui est impliqué. On note une distorsion entre le fondement conceptuel de la théorie et les règles mathématiques qui sont autorisées, ce qui vise à masquer le fait que la théorie, au niveau conceptuel, est bâtie sur du sable. Pour un physicien, il est assez facile de comprendre tout ce qui vient d’être dit. Il n’est pas pour autant évident d’admettre l’interprétation que je défends, d’où l’intérêt d’un travail collégial à ce sujet. »

D'accord – pas d'accord ?

 

12 - Contraction des longueurs

Diagramme espace temps experience de pensee du train

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il convient de distinguer la contraction des longueurs, telle qu'elle apparaît en relativité restreinte, d'une contraction réelle, physique, que subirait un objet en mouvement. En effet, cette contraction n'est pas le résultat d'une transformation intrinsèque de l’objet, mais découle de la structure géométrique de l’espace-temps et, plus précisément, de la relativité de la simultanéité.

Dans un diagramme d’espace-temps, la ligne de simultanéité d’un référentiel en mouvement est inclinée par rapport à celle d’un référentiel au repos. C’est cette inclinaison — expression directe de la relativité de la simultanéité — qui amène chaque observateur à projeter différemment les extrémités d’un objet pour en déterminer la longueur « à un instant donné ».

Autrement dit, lorsqu’un observateur tente de décrire ce que voit un autre (en mouvement par rapport à lui), il ne projette pas directement l’objet, mais la structure du présent propre à cet autre référentiel. Ce n’est donc pas l’objet qui change, mais la manière dont chaque référentiel détermine ce qui est simultané — c’est-à-dire ce qu’il considère comme se produisant « maintenant » à différents points de l’espace — qui entraîne une différence dans la mesure des longueurs, du moins c'est ce qui apparaît sur ce diagramme d'espace-temps.

Ainsi, l’objet ne subit aucune modification physique intrinsèque. Ce que nous appelons « contraction des longueurs » résulte uniquement de la manière dont l’objet est situé dans l’espace-temps relativement à la ligne de simultanéité d’un observateur donné.

Chaque observateur, en traçant cette ligne oblique qui représente ce qui est « simultané » pour l’autre, projette les extrémités de l’objet telles que cet autre observateur devrait, selon lui, les percevoir. Il en déduit alors que l’autre « doit se penser plus long » dans son propre référentiel. Inversement, parce que l'autre est en mouvement par rapport à lui, il le perçevrait donc plus court. Ce n’est donc pas l’objet lui-même que l’on projette, mais bien la structure du présent de l’autre, et cette simple géométrie suffit à expliquer les divergences d’évaluation des distances.

Ce renversement correspond à un changement de référentiel dans le diagramme d’espace-temps. Il est donc essentiel de tenir compte de cette distinction — entre contraction apparente, liée à la relativité de la simultanéité de la relativité restreinte, et contraction réelle — si l’on veut évaluer une éventuelle non-invariance de la vitesse de la lumière à l’aide d’un interféromètre embarqué dans une navette en mouvement.

La rédaction de ce texte a été facilitée par l’utilisation de ChatGPT.

D'accord – pas d'accord ?

 

13 - Durée de vie des muons

A ce sujet se reporter à la dernière page de cette interview :

Interview  (cliquer)

https://www.leprincipemoteurdelunivers.com/pages/dilatation-du-temps.html

Je signale aussi que, dans le cadre d'une simultanéité absolue, le "paradoxe des jumeaux" doit être abordé d'une manière nouvelle, et que cela rejoint la question de la durée de vie des muons.

Dilation du temps  (cliquer)

Si vous envisagez "le paradoxe des jumeaux" dans le cadre de la relativité restreinte — paradoxe qui repose justement sur la relativité de la simultanéité — vous verrez qu’il n’est en rien dépendant d’une configuration spatiale particulière. Le rôle de l’accélération y est bien présent, certes, mais il est considéré depuis le référentiel de l’autre observateur. Et c’est précisément là que réside la difficulté : comment établir un lien rigoureux entre cette accélération relative et un champ gravitationnel objectif ? Ce lien, dans le cadre de la relativité restreinte, fait défaut.

Il est évident que de nombreux points mériteraient d’être approfondis pour traiter pleinement ce sujet — par exemple en y réfléchissant à la lumière du principe de Mach. Mais l’essentiel est ailleurs : la question de la relativité de la simultanéité ne peut pas être tranchée par l’expérimentation seule. Ce qui est véritablement en jeu ici, c’est une expérience de pensée, c’est-à-dire un raisonnement conceptuel et logique qui permet, ou ne permet pas, de remettre en cause la relativité de la simultanéité.

Le principe de Mach affirme que l’inertie d’un corps ne résulte pas d’un mouvement par rapport à un espace absolu, mais de son interaction avec l’ensemble de la masse de l’univers. Autrement dit, un corps ne peut être dit accéléré ou subir des forces d’inertie qu’en relation avec les autres masses qui l’entourent. Ce principe rejette l’idée d’un référentiel inertiel donné a priori : c’est la matière de l’univers tout entier qui définit ce qu’est un mouvement ou un repos. Ernst Mach insistait ainsi sur l’idée que les lois du mouvement doivent être fondées uniquement sur des relations observables entre corps matériels, sans recours à des entités abstraites comme l’espace ou le temps absolus.

On comprend ainsi que, dans le cadre d’une simultanéité absolue, ce n’est pas seulement l’accélération qui est en cause, mais la quantité de mouvement par rapport à une configuration spatiale donnée. En effet, dans ce cadre, c’est la seule manière de rendre compte d’une évolution du temps propre qui prenne en compte l’ensemble du parcours, et non un simple changement de référentiel. Ce déplacement réel, mesuré dans une trame spatiale partagée, devient la variable pertinente pour expliquer la dissymétrie temporelle entre les deux jumeaux.

Expérience Hafale-Keating   (Cliquer) 

La rédaction de ce texte a été facilitée par l’utilisation de ChatGPT.

D'accord – pas d'accord ?

 

14 - Carlo Rovelli a permis à la définition du temps d'Aristote de devenir non circulaire ce n'était sans doute pas son objectif premier.

(1) Pour Aristote, le temps est le nombre du mouvement, selon l’avant et l’après

(2) nombre dans le sens de ce qui permet de nombrer.

(3) Or, Carlo Rovelli nous fait remarquer, en se plaçant dans la perspective d’Aristote, que l’on peut nombrer un mouvement en utilisant un autre mouvement.

(4) À partir de là, il suffit de remplacer « l’avant et l’après », qui sont des notions temporelles, par aller d’un point à un autre pour tel corps en mouvement. En effet, si l’on place un obstacle, on voit bien dans quel sens va le mouvement, sans avoir besoin d’utiliser ces notions temporelles.

LES MYSTÈRES DU TEMPS – 2024  (cliquer)

Étienne Klein de la minute 7:20 à la minutes 8:20 a dit :
Il y en a d'autres plus rares, que l'on appelle les philosophes du concept, qui pensent que le temps ne dépend pas de la conscience.

(a) Aristote, par exemple, qui dit que le temps est le nombre du mouvement selon l'avant et l'après,

(b) jolie formule qui ne veut rien dire, Voir 2

(c) puisque je vous défie de définir les notions d'avant et d'après sans avoir le concept de temps. Voir 3 et 4

(d) Définir le temps à partir d'un concept qui le présuppose, ce n'est pas le définir, c'est fabriquer ce que l'on appelle une tautologie. Vrai

(e) D'ailleurs c'est une grande remarque de Blaise Pascale, dont on fête les cent ans,

(f) il est impossible de définir le temps, Faux

(g) vous ne pouvez le définir qu'en rapport à lui-même. Faux

(h) Alors qu'une vraie définition consiste à montrer comment un concept dérive d'un autre concept qui est plus fondamental que lui. Vrai

(i) Mais pour le temps c'est impossible. Faux

(j) C'est un concept primitif, Faux

(k) comme on pourrait dire.

(l) Soit on l’accepte sans le définir, soit on le refuse et à ce moment là il n'y a plus besoin de définir. Faux

Étienne Klein ne tient pas compte dans son raisonnement de 3 et 4, un oubli qui change tout.

Lettre à Philosophie Magazine (cliquer)

D'accord – pas d'accord ?

15 - Boucles temporelles semi-fermées

« La relativité au niveau physique est aussi présente dans la relativité générale. C’est un des principes de base qui rend en théorie possibles les boucles temporelles semi-fermées.

            En effet, s’il y a, en fait, une simultanéité absolue au niveau physique, et donc un instant présent pour l’Univers, il y a impossibilité de remonter dans le temps. Marc Lachièze-Rey, dans son livre très instructif Voyager dans le temps : la physique moderne et la temporalité, étudie les conséquences du formalisme de la relativité générale. Il indique que cette dernière rend en théorie possibles les boucles temporelles semi-fermées – cas par exemple d’une boule de billard qui pourrait en théorie frapper son double dans son passé. C’est aller un peu vite en besogne que de dire qu’il n’y a pas de paradoxe, car on se retrouverait avec deux boules de billard au lieu d’une. C’est, du fait de la présence implicite du principe de relativité de la simultanéité au niveau physique, qu’à un moment donné la théorie perd pied et part dans la science-fiction.

            Marc Lachièze-Rey, dans son ouvrage, étudie plusieurs possibilités théoriques de boucles temporelles ; je laisse le soin aux physiciens ou mathématiciens de commenter. Mais, même si l’on n’est pas capable de suivre le raisonnement mathématique, on peut approcher les boucles temporelles semi-fermées en se demandant sur quels principes conceptuels elles reposent. Pour certains types de boucles temporelles, Marc Lachièze-Rey parle d’accélération, de courbure de l’espace et de trou de ver. Je me suis demandé, à partir de là, comment il est possible qu’un corps puisse remonter le temps en suivant la théorie.

Voilà comment je comprends les choses, en utilisant ces trois éléments :

            Tout d’abord, quand un corps accélère, en application du principe de relativité de la simultanéité au niveau physique, le temps « se déroule pour le corps », mais, selon sa ligne de simultanéité pour certains événements éloignés, il est censé pouvoir remonter le temps[1].

            Ensuite, en présence d’un espace courbé par une masse importante, un corps peut revenir sur ses pas « sans changer de direction ». Ce qui fait qu’au retour on n’aurait pas besoin d’appliquer le principe de relativité de la simultanéité. Donc, la remontée dans le temps, effectuée selon une ligne de simultanéité pendant l’accélération, ne serait pas annulée.

            Enfin, avec un trou de ver comme raccourci spatio-temporel, le corps pourrait passer très rapidement d’une région à une autre et, par ce biais, rejoindre très vite un lieu éloigné dans l’espace-temps. Il pourrait donc, en théorie, se retrouver rapidement à proximité des régions de l’espace-temps pour lesquelles il a remonté le temps, selon sa ligne de simultanéité, pendant son accélération.

            Les boucles temporelles semi-fermées seraient donc, dans le cadre de la relativité générale, théoriquement possibles. Les physiciens se demandent toutefois si elles le sont en pratique. Il est tout de même très étonnant que les principes initiaux de la théorie les autorisent. Il y a cette possibilité d’une courbe de temps qui me permettrait de revenir dans mon passé, d’où le paradoxe du grand-père : Que se passe-t-il si je tue mon grand-père avant que mon père n’ait été conçu ? Bien sûr, on a immédiatement l’impression de nager en pleine science-fiction. Pourtant, cette approche serait permise par certaines équations de la physique. Mais, toujours d’après Marc Lachièze-Rey, il y aurait quelque chose qui empêche « de tuer mon grand-père », à savoir le principe de consistance ; en résumé, « aucune des prédictions de la théorie ne peut heurter la logique »[2]. Cette argumentation ne me paraît pas très convaincante, car elle me semble être une manière de combler un défaut de la théorie, en ce qui concerne ses principes de base, par un ajout en cours de route. On peut sans doute aussi resituer la relativité générale dans un cadre général plus vaste, rendant impossibles les boucles temporelles semi-fermées. Il n’empêche que le formalisme de la relativité générale, laissé à lui-même, les permettrait. Cela peut être une bonne indication sur la nécessité de réformer la théorie en ce qui concerne ses principes de base. (...)

Conclusion

            De ces considérations, il ressort que le principe de relativité de la simultanéité au niveau physique est présent, au moins implicitement, dans les deux théories de la relativité, même si, à un moment donné, les physiciens ne s’en rendent plus compte. Ce qui illustre qu’il est capital de réformer ce cadre théorique en profondeur, en montrant qu’il y a nécessairement une simultanéité absolue au niveau physique, avec les conséquences que cela entraîne, sur l’invariance de la vitesse de la lumière[4], la représentation de l’espace-temps et l’analyse du mouvement. Et il ne faudrait pas que les théoriciens en physique passent à côté de cette question pendant encore un nombre important d’années. Il suffirait que des théoriciens, comme Étienne Klein ou Marc Lachièze-Rey, qui sont plus particulièrement interpellés dans cette lettre, ou d’autres encore, prennent ce sujet à bras-le-corps, pour que cette question soit définitivement résolue.

[1] Nantes Utopiales du 1er au 6 novembre 2017, LA FLÈCHE DU TEMPS https://www.youtube.com/watch?v=Ya0EU6jINiQ

[2] Idem.

[3] Marc Lachièze-Rey, Voyager dans le temps : la physique moderne et la temporalité, page 199, Science ouverte, Seuil.

[4] Avec l’idée d’une simultanéité absolue, on comprend qu’il y a une adaptation constante de la vitesse de la lumière à la configuration spatiale, un corps de masse importante modifiant cette configuration. Donc, en présence d’un objet de faible masse en mouvement dans l’espace, dans certains cas de figure, il devrait y avoir une différence de vitesse de la lumière, si l’on prend pour référence deux points suffisamment distants de l’objet. Bien sûr, il faut se demander si, d’un point de vue opérationnel, on peut parvenir à une mesure significative. Cette adaptation constante de la vitesse de la lumière à la configuration spatiale va dans le sens d’une approche relationnelle de l’espace et du mouvement.

D'accord – pas d'accord ?


16 - Limites de la relativité de la simultanéité dans l’interprétation physique

Il est nécessaire de distinguer ce qui est démontrable logiquement par une expérience de pensée de ce qui est accessible expérimentalement. C’est tout le sens de l’expérience de pensée de la navette et du missile, qui prolonge celle du train d’Einstein. Elle s’inscrit dans la continuité du postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière, lequel entraîne — par les transformations de Lorentz — la relativité de la simultanéité. Mais cette relativité de la simultanéité n’est pas, en tant que telle, directement vérifiable expérimentalement. Cela montre à quel point certaines questions, notamment celles qui touchent à la structure du temps, relèvent avant tout d’un choix d’interprétation, et non d’une simple mesure physique.

La relativité restreinte repose sur un formalisme mathématique extrêmement cohérent, dans lequel la relativité de la simultanéité découle logiquement de l’invariance de la vitesse de la lumière. Ce formalisme produit des prédictions vérifiées avec précision. Pourtant, cela ne suffit pas à clore le débat sur la nature du temps et de la simultanéité, car les concepts mêmes de "présent", d’"instant commun" ou d’"ordre temporel des événements" ne sont pas directement observables. Que l’on défende une simultanéité relative ou une simultanéité absolue, on se situe toujours dans un cadre interprétatif. C’est pourquoi il est légitime de recourir à des expériences de pensée. Celles-ci permettent de tester la cohérence interne d’un cadre interprétatif en l’amenant à ses limites logiques. C’est ce que met en lumière l’expérience de la navette et du missile, en prolongeant celle du train d’Einstein.

Dans un premier temps, la relativité de la simultanéité peut apparaître comme une propriété géométrique : chaque référentiel a sa propre manière de découper l’espace-temps en "instants présents", ce qui se traduit par l’inclinaison des lignes de simultanéité dans un diagramme d’espace-temps. À ce niveau, on reste dans un cadre purement mathématique, sans nécessairement faire d’hypothèse sur ce qui se passe réellement dans le monde physique. Mais ce qui donne à cette structure géométrique une portée physique, ce n’est pas simplement une convention mathématique, c’est la manière dont on interprète l’invariance de la vitesse de la lumière, notamment dans le sens d'un aller simple. Car c’est bien cette hypothèse — que la lumière se propage à la même vitesse dans toutes les directions et pour tous les référentiels inertiels, qui implique, dans certains cas de figure, une relativité de la simultanéité au niveau physique. Ce que les diagrammes d’espace-temps montrent pour les rayons lumineux — le décalage entre ce qui est simultané ici ou là selon le référentiel — est alors appliqué, de manière générale, à tous les phénomènes physiques.

Autrement dit, on ne considère plus la relativité de la simultanéité comme un simple outil de représentation. Elle devient une propriété objective de l’univers : le temps lui-même ne serait pas universel, mais relatif au référentiel inertiel. Ce glissement — d’une interprétation géométrique à une interprétation ontologique — est rarement formulé explicitement, car il est intégré d’emblée dans la construction du cadre relativiste. Et pourtant, c’est ce passage implicite qu’il convient d’examiner de manière critique. Tant qu’on reste dans des situations abstraites comme celle du train d’Einstein, ce cadre reste logiquement cohérent. Il permet de rendre compte d’effets bien confirmés, comme la dilatation des durées ou la contraction des longueurs. Mais lorsqu’on pousse le raisonnement jusqu’à l’expérience de la navette et du missile, une contradiction majeure apparaît.

En effet, si l’on accepte que la relativité de la simultanéité ait une réalité physique, on se retrouve dans une situation où deux référentiels inertiels affirment des choses ontologiquement incompatibles : dans l’un, le missile est déjà présent pour la navette ; dans l’autre, il ne l’est pas encore. Or, cette divergence peut devenir contradictoire dès lors que la navette accélère tout en calculant la trajectoire du missile vis-à-vis d'elle. Il devient alors nécessaire de reconsidérer le cadre interprétatif lui-même. Car si une contradiction apparaît dans l’interprétation physique de la relativité de la simultanéité, on ne peut plus maintenir ce principe comme fondement du réel. Or, il n’existe pas de troisième voie : soit deux événements simultanés pour un observateur le sont aussi pour un autre (simultanéité absolue), soit ils ne le sont pas. Dans le cas de l’expérience de la navette et du missile, comme dans celui du rayon lumineux émis à l’arrière du train, il devient évident que l’on doit trancher : un même événement, présent pour un observateur à un instant donné, existe ou n’existe pas pour l’autre. 

Une structure de l’espace-temps fondée sur une simultanéité absolue, où le présent est commun à tous les référentiels, s’impose alors comme la seule alternative cohérente. Ce n’est donc pas une simple hypothèse concurrente, mais la conséquence logique du fait que l’interprétation relativiste conduit à une contradiction lorsqu’elle prétend attribuer une réalité physique à la relativité de la simultanéité. Le modèle relativiste, s’il ne peut résoudre cette contradiction qu’en refusant d’assigner une réalité aux événements eux-mêmes, ne peut plus prétendre être la description ultime du réel.

La rédaction de ce texte a été facilitée par l’utilisation de ChatGPT.

D'accord – pas d'accord ?

17 - De la cohérence formelle à la contradiction logique : l’impasse révélée par l’objection de la navette et du missile

L’objection de la navette et du missile montre que la relativité restreinte, bien qu’elle soit formellement cohérente dans un cadre inertiel, repose sur une conception de la simultanéité qui entraîne une incohérence conceptuelle profonde : deux référentiels peuvent affirmer des faits physiquement incompatibles concernant un même événement.

Il est souvent avancé que la relativité respecte la causalité. Mais il faut noter que cette causalité est elle-même définie à partir du postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière. Autrement dit, dire que la relativité garantit la cohérence causale revient en réalité à affirmer la cohérence d’un système dont les règles causales sont précisément dérivées du postulat initial — ce qui peut être vu comme une forme circulaire de justification.

Tant que l’on reste dans des référentiels inertiels distincts, cette contradiction demeure masquée par le formalisme mathématique : elle ne trouble pas la logique interne de la théorie car chaque référentiel reste autonome dans sa propre description.

Mais dès qu’un même observateur change de référentiel par une accélération, cette incohérence conceptuelle se transfère à l’intérieur d’un seul et même point de vue. L’observateur est alors conduit à tenir successivement deux affirmations incompatibles sur un même fait — par exemple, sur la présence ou non du missile à un lieu donné.

Ce qui était au départ une incohérence interprétative devient alors une incohérence logique : on ne peut pas, sans contradiction, faire dépendre la réalité d’un événement d’un simple changement de repère.

Cela révèle une faille structurelle dans la conception relativiste de la simultanéité dès lors qu’on l’applique à des situations dynamiques, où des référentiels sont traversés successivement.

La rédaction de ce texte a été facilitée par l’utilisation de ChatGPT.

D'accord – pas d'accord ?

18 - Objection de la navette et du missile et interprétation de "l'univers-bloc"

L’objection de la navette et du missile met en lumière une difficulté que ne peut résoudre l’interprétation dite de l’univers-bloc, selon laquelle tout l’espace-temps — passé, présent et futur — forme une totalité figée, et où le changement de référentiel ne correspond qu’à une variation dans l’angle sous lequel cette structure est “lue”.

Dans ce cadre, le basculement d’une ligne de simultanéité à une autre ne produit pas de contradiction : chaque événement existe déjà dans le bloc, indépendamment de la perspective adoptée. Le changement de référentiel est alors interprété comme une simple modification du plan de coupe dans un espace-temps quadridimensionnel.

Mais cette lecture, aussi cohérente soit-elle formellement, ne répond pas à la difficulté spécifique soulevée par l’objection. En effet, celle-ci ne porte pas sur la structure globale du bloc, mais sur la représentation qu’un observateur en accélération se fait de la trajectoire d’un objet — ici, le missile.

Pour que la vitesse de la lumière soit physiquement invariante dans un aller simple, il faut prendre en compte l’existence des corps telle qu’elle est montrée sur le diagramme d’espace-temps. Or, si l’on attribue une réalité effective à chaque ligne de simultanéité, l’observateur en mouvement se retrouve à associer à un même objet — le missile — deux états d’existence incompatibles : dans un premier référentiel, il est déjà là ; dans le suivant, il ne l’est pas encore.

Ce n’est plus un simple effet de perspective, mais une contradiction logique portant sur un même fait physique. C’est précisément lorsque l’on accorde à la simultanéité une portée ontologique — c’est-à-dire une valeur réelle quant aux événements présents — que l’incohérence devient manifeste, au moins dans certain cas de figure pour l’observateur qui accélère, s’il se représente la trajectoire du missile vis-à-vis de lui pendant son accélération (voir diagramme d’espace-temps de l’objection de la navette et du missile).

La rédaction de ce texte a été facilitée par l’utilisation de ChatGPT.

D'accord – pas d'accord ?

19 - Formulation en logique formelle de l’objection de la navette et du missile

Introduction

Dans la relativité restreinte, la prise en compte de l’invariance de la vitesse de la lumière dans un aller simple impose une structure géométrique rigide aux relations spatio-temporelles. Cela conduit naturellement à donner une interprétation physique à la relativité de la simultanéité : ce qui est « présent » pour un observateur dépend de son mouvement.

Autrement dit, on associe à chaque observateur inertiel une ligne de simultanéité qui traverse le diagramme d’espace-temps, et les événements rencontrés sur cette ligne sont interprétés comme étant réellement présents pour lui à cet instant.

Dans ce cadre, un observateur attribue à chaque instant de son temps propre une section de la réalité physique. C’est cette section du réel, déterminée par la géométrie de l’espace-temps, que dans l'objection il conserve en mémoire lorsqu’il change de référentiel.

Données initiales

- Soient deux référentiels inertiels :
  R₁ : référentiel de la navette avant l'accélération
  R₂ : référentiel adopté après l'accélération
- Soit O, un observateur unique embarqué dans la navette.
- Soient deux instants de son temps propre :
  t₁ : instant avant l’accélération
  t₂ > t₁ : instant après l’accélération
- Soit M, un missile assemblé et lancé avant t₁.

Formulation en logique formelle

(1) À l’instant t₁, O est dans R₁. Il observe le diagramme d’espace-temps depuis R₁.
Il identifie que sa ligne de simultanéité S₁ traverse un événement e₀ où le missile est déjà assemblé en position x₀ :
Simultané_R₁(t₁, Existence(M, x₀))

→ O juge que, selon sa ligne de simultanéité à t₁, le missile existe déjà dans l’espace-temps.

Ou plutôt, comme nous sommes dans un intervalle espace espace, l'observateur de la navette spatiale se dit, "si le missile a bien été émis à cet instant là et à cet endroit là, alors ce diagramme d'espace-temps nous amène à une contradiction" (voir suite du raisonnement).

(2) Ce jugement est basé sur la géométrie du diagramme d’espace-temps construite selon l’invariance de la vitesse de la lumière dans R₁.

→ Il ne s’agit pas d’un simple artefact, mais d’un jugement physique sur l’état du monde à t₁.

(3) Ce jugement est conservé en mémoire par O :
Mémoire_O_t₂(Simultané_R₁(t₁, Existence(M)))

→ O conserve la mémoire d’une section du réel spatial au temps t₁, déterminée dans R₁.

(4) À l’instant t₂, O subit une accélération et adopte le référentiel R₂.

→ Changement de référentiel inertiel.

(5) Selon la nouvelle ligne de simultanéité S₂, le point de l’espace-temps simultané à t₁ ne correspond plus à l’événement e₀, mais à un autre événement e₁ où le missile n’existe pas encore :
Simultané_R₂(t₁, ¬Existence(M))

→ Dans R₂, au même instant t₁, le missile n’existe pas encore.

(6) Ainsi, à t₂, O affirme à la fois :
(a) Qu’au temps t₁, M existe (selon son souvenir fondé sur R₁),
(b) Que, maintenant dans R₂, M n’existe pas encore à t₁.

Contradiction logique

Existence(M, t₁) ∧ ¬Existence(M, t₁) → ⊥

→ On aboutit à une contradiction : le missile est affirmé comme étant à la fois existant et inexistant à un même instant.

Conclusion

Cette contradiction ne provient pas de la comparaison de deux référentiels abstraits, mais de la perspective d’un même observateur conscient, qui :
- attribue une existence physique aux événements situés sur sa ligne de simultanéité,
- conserve en mémoire les événements ainsi identifiés,
- et change ensuite de référentiel inertiel en attribuant une autre réalité à ces mêmes instants.

La relativité de la simultanéité, combinée à l’invariance de la vitesse de la lumière et à la continuité d’un observateur unique, conduit donc à une contradiction ontologique. Ce qui amène à remettre en cause, comme expliqué ailleurs, le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière.

La rédaction de ce texte a été facilitée par l’utilisation de ChatGPT.

D'accord – pas d'accord ?

20 - La relativité en question : pourquoi la violation de Lorentz reste pour l'instant invisible ?

L’objection de la navette et du missile montre qu’il est logiquement impossible que la vitesse de la lumière soit la même pour tous les observateurs, comme l’affirme la relativité. Alors, pourquoi n’a-t-on encore jamais observé de violation expérimentale de l'invariance de Lorentz ?

La réponse vient peut-être d’un malentendu sur ce que les expériences testent vraiment. Quand on mesure la vitesse de la lumière ou ses variations par rapport à une configuration spatiale extérieure (par exemple la Terre ou les étoiles), on teste une éventuelle différence due à notre position ou à notre mouvement dans l’espace. Mais ce n’est pas la même chose que de faire une expérience dans une navette qui se déplace à vitesse constante loin de toute masse importante.

Dans un système fermé comme une navette en mouvement uniforme, la relativité interdit de détecter un mouvement absolu. Si un interféromètre dans cette navette trouvait une différence selon la direction du mouvement, cela violerait directement l’invariance de Lorentz.

Or, beaucoup d’expériences se voulant “tests de Lorentz” sont en fait des comparaisons avec des repères extérieurs. Elles ne testent pas si les lois de la physique sont vraiment identiques dans tous les référentiels inertiels isolés. On teste plutôt s’il existe une orientation privilégiée dans l’espace.

Ce glissement d’interprétation pourrait expliquer pourquoi aucune violation évidente n’a encore été détectée, bien que l’objection logique reste valable.

La rédaction de ce texte a été facilitée par l’utilisation de ChatGPT.

D'accord – pas d'accord ? 

21 - Simultanéité relative et logique de l'être : une contradiction inévitable

Simultaneite relative et logique de l etreSimultaneite relative et logique de l'être (28.47 Ko) (cliquer)

D'accord – pas d'accord ?

22 - Simultanéité absolue

Il s'agit d'un cadre conceptuel, pas de quelque chose de vérifiable opérationnellement, car de manière opérationnelle on ne peut pas savoir si deux événements distants sont simultanés où non. On peut juste penser, comme hypothèse minimale, qu'en mettant deux horloges en contact dans un même référentiel pour les synchroniser, s'il n'y a pas de différence notable concernant la gravité, en les éloignant très progressivement, elles restent synchronisées. L'avantage d'utiliser un interféromètre, pour mesurer la vitesse de la lumière, c'est que l'on a pas besoin de synchroniser deux horloges. C'est par une ou plusieurs expériences de pensée que l'on peut choisir le bon cadre de pensée pas de manière opérationnelle. Il en est de même pour formuler une théorie générale de l'univers.

D'accord – pas d'accord ?

23 - Approche relationnelle et dilatation du temps

Dilation du temps  (cliquer)

Interprétation relationnelle de l'Expérience Hafale-Keating   (Cliquer) 

D'accord – pas d'accord ?

24 - Vers une lecture relationnelle de la vitesse de la lumière

Je ne nie pas les résultats expérimentaux qui montrent que la vitesse de la lumière ne dépend pas, à première vue, de la vitesse de la source émettrice. Ce constat a été largement confirmé, y compris pour des sources se déplaçant à des vitesses proches de celle de la lumière. Mais cela ne signifie pas pour autant que la vitesse de la lumière est une constante absolue, indépendante de toute autre condition.

Ce que je propose, c’est une approche relationnelle du mouvement : la vitesse de la lumière ne varie pas en fonction de la seule vitesse de la source, mais en fonction de la configuration spatiale d’ensemble — c’est-à-dire, de la manière dont les corps (et les particules qui composent l’espace de référence) sont répartis et en interaction. Cela implique que la vitesse limite pour la lumière pourrait varier localement, selon les propriétés dynamiques de cet espace de référence.

Dans cette optique, le principe d’additivité galiléenne des vitesses ne s’applique pas tel quel, mais il ne disparaît pas pour autant : il doit être reformulé dans un cadre où les vitesses sont définies par rapport à un espace de référence relationnel, et non à un espace absolu. Il y a donc une limite de vitesse locale, mais cette limite ne dépend pas uniquement du mouvement du corps émetteur : elle dépend du contexte spatial relationnel dans lequel se trouve le système.

Enfin, je ne prétends pas qu’il y ait une variation mesurable immédiate de la vitesse de la lumière dans tous les cas. Mais on peut se demander s’il n’existe pas de très légères variations de vitesse dans certaines conditions, par exemple entre différentes longueurs d’onde (ce que l’on observe dans certains milieux — même si cela reste à confirmer rigoureusement dans le vide).

J’affirme seulement que si la vitesse de la lumière est invariante par rapport à la gare, elle ne peut pas, dans le même temps, être invariante par rapport au train en mouvement par rapport à cette même gare. Il faut choisir une référence : on ne peut pas affirmer une invariance universelle sans contradiction si plusieurs référentiels sont en mouvement relatif.

Variation de c et conservation de l’énergie

Il est vrai que si l’on suppose que la vitesse de la lumière C varie, alors l’équation E = mc² implique que l’énergie associée à une masse donnée peut également varier. Mais cela ne signifie pas pour autant que le principe de conservation de l’énergie est violé.

Il faut simplement comprendre que si C varie, l’énergie ne peut plus être considérée comme une grandeur absolue, isolée de toute condition externe. Elle devient relationnelle, comme la masse ou la vitesse dans certains cadres théoriques. Ce n’est donc pas la conservation de l’énergie en tant que principe fondamental qui est remise en cause, mais sa forme d’expression.

Dans un cadre où la vitesse de la lumière dépend de la configuration spatiale ou relationnelle de l’univers (par exemple, de l’état de l’espace de référence dans lequel les corps se trouvent), alors une variation de C correspond à un changement global du contexte, qui affecte toutes les grandeurs physiques. Ce qui importe, c’est que le bilan énergétique total, tenant compte de cette variation, reste cohérent. Autrement dit, l’énergie se conserve, mais dans un système élargi, où les variations de C sont intégrées dans l’équilibre global.

On pourrait faire un parallèle avec les énergies potentielles en gravitation : si la configuration de l’espace change, l’énergie potentielle change aussi, sans que cela viole la conservation de l’énergie — c’est simplement que l’énergie se redéfinit selon un nouvel état du système.

La rédaction de ce texte a été facilitée par l’utilisation de ChatGPT.

D'accord – pas d'accord ?

25 - Décalage spectral et vitesse de la lumière : une lecture relationnelle

On sait que lorsqu’une source lumineuse s’éloigne de l’observateur, sa lumière est décalée vers le rouge (redshift), et lorsqu’elle s’approche, vers le bleu (blueshift). Cette variation de fréquence est interprétée, dans le cadre de la relativité restreinte, comme un effet Doppler relativiste : la fréquence change, mais la vitesse de la lumière demeure rigoureusement constante, quel que soit le référentiel.

Mais cette interprétation repose sur un postulat : celui de l’invariance de la vitesse de la lumière. Or, il est permis de le questionner, et d’envisager que cette vitesse puisse être légèrement variable, en particulier selon que la source s’approche ou s’éloigne.

Dans cette hypothèse, le décalage spectral ne serait pas seulement l’effet d’une variation de fréquence, mais pourrait aussi refléter une très légère variation effective de la vitesse de propagation. Cette idée prend sens dans une lecture relationnelle de l’espace-temps : si la lumière se propage par rapport à un espace de référence constitué par les relations entre les corps (et non par rapport à un vide abstrait), alors le mouvement relatif pourrait affecter légèrement sa vitesse.

Un argument en ce sens : aux vitesses proches de celle de la lumière, une très petite variation de vitesse implique un grand changement d’énergie. Il est donc possible qu’une variation minime de c se manifeste par un important décalage spectral (blueshift ou redshift), tout en restant difficile à détecter directement.

Ce point amène à une réflexion plus profonde : si la vitesse de la lumière était réellement constante dans toutes les directions, alors le décalage vers le bleu ou le rouge, qui correspond à un gain ou une perte d’énergie, semble poser une tension avec le principe de conservation de l’énergie. Où va cette énergie quand la source s’éloigne ? D’où vient-elle lorsqu’elle s’approche ? La relativité répond à cela par une modification de la fréquence liée au référentiel, mais sans modifier c.

Cependant, dans une approche relationnelle, on pourrait envisager que cette conservation de l’énergie ne soit pas simplement une transformation apparente, mais qu’elle s’accompagne d’une légère variation réelle de la vitesse de propagation, de sorte que l’énergie soit conservée non seulement localement, mais dans une cohérence dynamique globale.

Ainsi, la constance de la vitesse de la lumière pourrait être une approximation.

La rédaction de ce texte a été facilitée par l’utilisation de ChatGPT.

D'accord – pas d'accord ?

26 - Quelle est la nature de l’espace si la masse le courbe ?

La relativité générale affirme que la masse-énergie courbe l’espace-temps, et que cette courbure conditionne à son tour le mouvement des corps. Elle remplace ainsi la notion newtonienne d’attraction gravitationnelle par une interaction géométrique : la gravitation devient une manifestation de la courbure de l’espace-temps.

Mais cette reformulation ne répond pas à une question essentielle : qu’est-ce que l’espace, pour qu’il puisse être "courbé" ? Est-ce un contenant ? Un champ ? Une structure physique autonome ? La relativité se garde bien de le dire. Elle établit une correspondance mathématique — via les équations d’Einstein — entre la distribution de matière (le tenseur énergie-impulsion T_{μν}) et la structure géométrique de l’espace-temps (g_{μν}), sans expliquer comment la matière agit physiquement sur l’espace, ni ce que cela implique quant à la nature de celui-ci.

En ce sens, la relativité générale, tout comme la mécanique classique en son temps, modélise un effet sans en décrire la cause effective. Elle suppose une interaction entre la matière et une structure d’espace-temps, sans expliciter la nature de cette structure.

Or, si l’espace n’est pas un contenant passif — ce que la relativité exclut expressément — alors il faut repenser sa nature comme fondamentalement relationnelle. Ce n’est pas que la masse courbe un "milieu", mais que la configuration même des corps dans l’univers définit un champ de relations, que l’on exprime sous forme géométrique. L’espace n’est plus alors une réalité indépendante, mais une forme dérivée de l’état des relations entre les éléments du monde.

Dans cette perspective, la question n’est pas seulement de savoir comment la masse courbe l’espace, mais de repenser ce que signifie cette courbure, si l’espace n’est pas une entité autonome mais une construction relationnelle. Il devient alors concevable que la géométrie elle-même ne soit que la traduction visible d’un réseau de relations physiques plus fondamentales, que la relativité décrit sans les expliquer. Cela ouvre la voie à d’autres approches — philosophiques ou physiques — qui cherchent à comprendre ce qui détermine ces relations, et comment elles s’organisent pour produire la structure que nous appelons espace-temps.

La rédaction de ce texte a été facilitée par l’utilisation de ChatGPT.

D'accord – pas d'accord ?

27 - Utilisation de ChatGPT

Certains pourront s’étonner que dans cette page j’aie eu recours, à quelques reprises, à ChatGPT. Mais il faut reconnaître que cet outil permet de formuler, structurer et intégrer des arguments en quelques secondes, là où des échanges avec des interlocuteurs humains — parfois très compétents — peuvent demander des années face à des questions complexes et des incompréhensions. Néanmoins l'intelligence artificielle représente un danger important celui d’un raisonnement extrêmement puissant, mais détaché de toute dimension spirituelle — renvoie à une distinction ancienne et profonde entre deux formes d’intelligence : intellectus et ratio.

Ratio (raison discursive) désigne la faculté d’analyser, de décomposer, de calculer, de comparer. Elle procède de manière séquentielle, logique, instrumentale.

Intellectus (intelligence intuitive ou contemplative), quant à elle, renvoie à une forme de compréhension immédiate, souvent associée à la sagesse, à l’intuition profonde, voire à l’inspiration spirituelle.

D'accord – pas d'accord ?

Conclusion :

« De mon point de vue, tout ce qui vient d’être exposé est le résultat d’une erreur d’interprétation suite à l’expérience de Michelson et Morley : on a pensé que, si la vitesse du rayon lumineux était invariante vis-à-vis de la gare, elle devait aussi l’être dans les mêmes conditions vis-à-vis du train en mouvement par rapport à la gare. Or, ce n’est pas du tout nécessaire. La remise en cause du principe de relativité de la simultanéité au niveau physique montre que l’interprétation d’Einstein, et d’un grand nombre de physiciens aujourd’hui, n’est pas la bonne. En fait, il est absolument certain, au regard de cette argumentation, que la vitesse de la lumière ne peut pas être physiquement invariante dans tous les cas de figure.»

Extrait de mes deux derniers livres avec quelques ajouts propres à ce site internet

 

Cordialement

Philippe de Bellescize