Dilatation du temps
Bonjour,
Je vous conseille très vivement de regarder cette vidéo, car elle va vous ouvrir des horizons insoupçonnés, et vous comprendrez sans doute progressivement comment elle rejoint mon analyse et mon travail.
La dilatation du temps dans INTERSTELLAR expliquée grâce à l'espace-temps (cliquer)
Voilà ce que j'ai écrit sur cette question en 2017 :
« Simultanéité absolue et paradoxe des jumeaux
La simultanéité absolue n’implique pas de temps absolu, deux horloges identiques, placées dans des conditions différentes, pouvant très bien tourner simultanément à des rythmes différents. D’ailleurs, on mesure le temps en comparant simultanément divers mouvements différents. On sait que la gravité influence le déroulement du temps en le ralentissant, et il en serait de même pour un corps en mouvement. De mon point de vue, d’ailleurs, l’impulsion comme cause de certains mouvements ferait varier la masse et donc la gravité. Avec une simultanéité absolue, il ne faut pas envisager le paradoxe des jumeaux de la même manière. Dans le paradoxe, on considère que le temps du jumeau voyageur (qui est dans une navette spatiale) ralentit (30) par rapport à celui du jumeau sédentaire (qui est resté sur la Terre), car il est en mouvement très rapide par rapport à lui. On constate un paradoxe apparent, car le jumeau voyageur peut très bien considérer, du fait de la relativité du mouvement, que c’est le jumeau sédentaire qui est en mouvement. Donc, quand ils vont se retrouver, chacun des jumeaux devrait être plus jeune que l’autre. Ce paradoxe se résout au moins en partie avec la conception de la relativité, car le jumeau voyageur, en accélérant deux fois, prendrait un raccourci spatio-temporel. En effet, il change deux fois de vitesse : une fois pour s’éloigner et une autre fois pour revenir (il doit même changer de vitesse une troisième fois quand il arrive sur la Terre). Si l’on représente cette situation sur un diagramme d’espace-temps, on s’aperçoit que son trajet spatio-temporel est plus court (31). C’est pour cela qu’il serait plus jeune que l’autre jumeau. Dans le cadre d’une simultanéité absolue, il faut considérer l’influence de la gravité sur le déroulement du temps (32), et c’est le jumeau qui a été le plus soumis à la gravité qui serait le plus jeune. L’impulsion impliquerait une variation de la gravité et permettrait un mouvement des corps relativement à un espace de référence constitué par les autres corps (ce qui demanderait un plus grand développement). Et par rapport à cet espace de référence donné, il y aurait une plus ou moins grande quantité de mouvement, et donc plus ou moins d’impulsion comme cause du mouvement. C’est en fonction de la quantité de mouvement, par rapport à un espace de référence donné, que le temps du jumeau voyageur ralentirait. Le paradoxe n’existe plus, car le temps de chacun des jumeaux se déroulerait simultanément plus ou moins vite (33).
Note 30: Voir à ce sujet cette vidéo de Claude Semay dans laquelle il parle du principe de « l’horloge à photons », à partir de la vingtième minute. On considère un rayon lumineux qui circule entre le plafond et le sol d’un train en mouvement en ayant une trajectoire perpendiculaire au train. Sa trajectoire entre les deux points du train par rapport à la gare formera une diagonale, car ce dernier est en mouvement. De ce fait, la distance parcourue par le rayon lumineux entre les deux points du train est plus longue pour la gare que pour le train. Et comme la vitesse de la lumière est supposée invariante par rapport à la gare et au train, il est nécessaire que le temps du train se déroule moins vite que celui de la gare si l’on veut que le temps de parcours de la lumière soit le même. La difficulté est que l’on peut raisonner de la même manière pour la gare. On place une horloge à photons dans la gare et on regarde cette horloge depuis le train. On aboutit au paradoxe des jumeaux de Paul Langevin.
Note 31 : Voir par exemple à ce sujet les vidéos d’Alain Bernard sur YouTube.
Note 32 : D’ailleurs, il n’y a pas forcément que la gravité qui influence le déroulement du temps. Dans une approche relationnelle, les autres forces ont leurs rôles à jouer.
Note 33 :Alors qu’avec la conception de la relativité, si deux référentiels inertiels sont en mouvement l’un par rapport à l’autre, chacun d’eux pense que dans l’autre le temps se déroule moins vite. »
Et si Einstein s'était trompé sur un point capital dans son analyse aboutissant à la relativité restreinte ? Philippe de Bellescize 2017.
Approche relationnelle et dilatation du temps
Interprétation relationnelle de l'Expérience Hafale-Keating (Cliquer)
Philippe de Bellescize